Institutrice française chargée de l’éducation de princesses géorgiennes, elle est faite prisonnière en 1854 par des Tchétchènes. Enlevée avec d’autres femmes et enfants de la cour, elle parcourt avec eux plus de mille cinq cent kilomètres dans les montagnes. Elle passera 7 mois de captivité jusqu’à sa libération contre un enfant de l’imam Chamyl (retenu otage à la cour de Russie) et une rançon importante. Son livre est un témoignage rare sur les mœurs des Tchétchènes et de la guerre qu’ils livraient contre le pouvoir du Tsar russe.